Carrosserie :
En quelques vues, voici le point de départ avant tout travail !




Et tout commence par une opération sur ... le chassis ! En effet, les canaux de chauffage étant complètement pourris (à l'inverse du reste de la carrosserie), il va falloir les remplacer. Cette phase est de loin la plus compliquée de la restauration : la voici en quelques étapes :
1-Découper les anciens longerons ( pour cela, il faut d'abord armer la carrosserie pour éviter toute déformation)
2-Positionner les longerons neufs sur le chassis
3 - Poser la carroserie sur le chassis pour positionner correctement les nouveaux longerons
4-Pointer les longerons sur la carrosserie
5 -Sortir l'ensemble carrosserie + longerons neufs
6 -Tirer tous les cordons de soudure pour que les longerons et la carrosserie ne fassent plus qu'un !
Aussi, le travail est titanesque et très risqué. Il faut faire les choses dans l'ordre et avec beaucoup de précautions. Il faut aussi beaucoup de main d'oeuvre pour faire les manutentions. Dans l'ordre donc, c'est pourquoi je commence immédiatement par le point... 2 ! Ca permet au moins de faire le bilan de la visserie et de vérifier que les longerons neufs sont les bons !


Janvier 2013 : L'étape suivante, non des moindres, consiste à trouver une bidouille pour pouvoir lever et baisser à volonté la coque au dessus du chassis sans que :
- Ce soit hyper dangereux --> fixations fiables,
- Ce soit bloquant pour le boulot --> prise sous les longerons impossibles
- La coque casse lorsque je vais découper les longerons --> répartition intelligente des fixations pour répartir le poids et consolidation des portes
- Ce soit hyper couteux --> trouver une combine pas chère (pas de manitou donc...)
et tout ça dans un garage minuscule (les mois d'hiver sont rudes avec le mistral...)
C'est donc un travail purement intellectuel qui m'occupe actuellement... ce qui change du ponçage, meulage réalisés jusqu'ici...
19/01 : sur les conseils de mon préparateur moteur, qui fait aussi accessoirement dans la charpente, mezzanine et autres vérandas, je fais l'aquisition de 4 semelles et de deux poutres de 4m, un perfo et une meche de 10... et c'est parti pour l'équipement du garage :

L'épreuve réglementaire APAVE est faite : chacune des poutres porte sans (trop) fléchir une charge de qualification de l'ordre du quintal... je n'ai rien trouvé à suspendre de plus lourd... que moi !
La carrosserie étant levable à 2, je suppose qu'elle ne fait pas plus de 150 kg... Cette installation est donc classée comme fiable et disponible.
C'est donc le moment de faire le transfert (surtout après une nuit de boulot !) : déplacer cette coque tout seul n'est pas une mince affaire. J'appelle donc Nat à la rescousse pour tenir l'avant pendant que je fais rouler l'arrière. Le temps de sangler tout ça pour voir si tout est OK et l'installation semble tenir sans trop de problème sur deux sangles. Au moment de travailler en suspension, il faudra quand meme stabiliser la coque sur quatre sangles : ça sera plus simple pour régler la hauteur et le niveau. Il ne "reste plus qu'à" !


28/01 : Première opération : mettre en place le dispositif de maintien de la carrosserie qui servir à éviter la déformation de la caisse pendant la découpe des longerons. 4 barres de ferrailles boulonnées et soudées feront l'affaire (il faudra bien...)

(02/02) : La scie sabre n'est pas encore arrivée<; <c'est pas grave, on va commencer à dégrossir tout ça à la disqueuse ! Deux petit cordons de soudure sur l'arceau plus tard, il est temps de se mettre en position :

et c'est partie pour la taille de printemps :


Pour la finition des découpes, il faudra quand même attendre la scie sabre (qui arrive d'Angleterre... la route est longue). En attendant, on passe à l'autre coté :

Et c'est pas du luxe ! Voici les canaux découpés :


De quoi se mettre dans toutes les positions !

Après reception de la scie sabre, il s'agit de découper tout ça de manière un peu plus propre :




(10/03) : Profitons d'une main d'oeuvre gratuite pour positionner la coque sur les longerons vissés sur le chassis. Et c'est parti pour l'ajustage à coup de scie sabre et de gros marteau.

En appui sur la coque qui refuse de descendre sur les longerons neufs, les trois sbires luttent accharnement : contrôle des tuyauterie de chauffage dans les pieds de caisse, contrôle du passage de l'entretoise avant, rien n'y fait : l'arrière est en place ...

... mais pas l'avant :

Après avoir lutté pendant une bonne heure, l'évidence nous saute aux yeux (enfin!) . Vous avez d'ailleurs surement constaté le problème par vous même sur la photo ci-dessus : la barre de maintien qui tient les deux pieds de caisse avant est ... posée sur la poutre centrale. Et ça rique pas de plier ! Voilà, voilà, il ne reste plus qu'à dessouder cette barre pour pouvoir pointer les longerons neufs sur la coque... sans que tout ça bouge !
(24/03) : L'arceau est déposé, la coque est bien en place sur les longerons, vissée sur le chassis et, au prix de nombreux coups de clés, de marteaux etc, les opération de soudage vont pouvoir débuter... mais pas aujourd'hui, la carrosserie, c'est un vrai sport et je suis claqué.
(01/04 et c'est pas un poisson !) la soudure des longeronsds avance : le pointage par bouchonnage est fait... et ça tient ! Il faut donc passer à un ènième levage de la carrosserie pour pouvoir faire les cordons sans trop chauffer le chassis :


et virer le chassis en lieu sûr !



Le réglage du MIG doit maintenant être au top pour faire des cordons propres sans découper la tôle. Les essais sont faits (sur les anciens longerons pourris), il reste à le faire en grandeur nature !
(17/04) : Livraison du mastic et de la peinture :

Il ne reste "plus qu'à" terminer la soudure, le meulage et la preparation de la coque. pour se donner du coeur à l'ouvrage bien prise de tête en cours, rien de tel qu'une petite photo du projet de carrosserie : La VW 1302S Salzburg

Allez ! Hop ! Au boulot !
(19/04) : Session soudage, décapage un peu par tous les bouts !



(01/05) : Session de nettoyage des plaques de goudrons posées par le proprio précédent ... et des plaques de goudrons qu'il avait laissé en dessous de la nouvelle : vive le décapeur thermique, la spatule et l'acétone. Tout ça pour arriver à mettre la partie arrière à peu près à nu :

Mais bon, il reste encore un max de décapage :

(01/07) : Le travail avance pas vite ! il faut dire que le mois de juin fut chargé : gala de danse, rallye de l'écureuil, ... sont autant de "temps de perdu" mais ça permet de faire une bonne respiration entre deux grattages de tôle : le travail avance tout de même : on n'a jamais été aussi près de la mise en peinture ( on s'encourage comme on peut !)





Courage !!! Encore quelques semaines de boulot et on pourra alors commencer la reconquête de la légende teutone !
(30/09) : après un Picodon, le "grattage" reprend :





(10/10) : Il est temps de monter la "cabine" de peinture...


(12/10) : Passage de la première couche d'appret après les réglages du pistolet et des mélanges "primaire" / "durcisseur" / "diluants", pour que tout ça passe sur une buse de 1,6 mm...



(13/10) : Avant de passer la deuxième couche d'appret, il faut mastiquer tous les joints de carrosserie pour éviter que l'humidité ne s'infiltre. 9a consiste en fait à remettre du joint là où j'ai mis des heures et des jours à décaper la tole ! Et pour ceux qui comme moi ont déjà du mal à faire un joint silicone de baignoire, et bien c'est un peu la même chose :


Prochaine étape : re-couche d'apprêt et ponçage très fin avant mise en peinture...
(20/10) : Tout d'abord la dernière couche d'apprêt :




(27/10) : Opération ponçage , dernier masticage de finition, ... bref encore de l'huile de coude.
(2/11) : Apprends à dompter ton pistolet à peinture : pression sortie copresseur (en débit ou hors débit ?), règle ton débit de peinture, ta distance ta vitesse de passage et comprends enfi que peintre en carrosserie, c'est un vrai métier. Evites les coulures mais pose quand même un bon voile. Les débuts sont poussifs, le débit de peinture est faible. Le temps de comprendre que mon nettoyage de pistolet après apprêt n'était pas forcément satisfaisant : un netoyage complet du pistolet s'impose donc. Le débit après nettoyage n'a plus rien à voir : il ne faut pas s'endormir sur la tôle !!!
Après quelques couches : le temps de vider le pot en fait : ça donne un résultat qui n'est pas de qualité carrosserie mais pour une première, c'est déjà pas si mal !





Il va falloir quand même recommander un peu de peinture pour faire les ailes et les portières... J'avais largement sous-estimé le volume.
(30/11) Après l'intermède Rallye, voici l'utlime couche de finition passée. Passons aux touches de couleurs :
Un peu de rouge tout d'abord (spéciale dédicace à Max) :

Puis viendra le blanc :

On vire le "pochoir" :


Et la couche de vernis :



(14/12) Maintenant, place à la préparation des ailes et capots et portières... Mais l'hiver approche. il est temps de tout mettre à l'abri : repose de la coque sur le chassis. Après une petite reprise de la boite de vitesse (changement des silentbloc et du joint de nez de boite.



(26/12) : c'est le blaxonnage des passages de roues, du dessous de caisse (passage de boite de vitesse) et du compartiment moteur.
Pour 2014, on commence par les ouvrants : décapage, apprêts :

(13/01) : on passe à la mise en couleur avec, après le gris metal Porsche de l'époque, le noir Porsche d'époque d'après VW Tech, puis les bandes Salzburg revisitée avec un rouge transformé en rouge bordeau couleur "Cox de Max" et un blanc de chez... Citroen ! Un blanc quoi...

(17/01) : On peut passer au remontage dont je passe les péripéties. Le remontage des portières par exemple est un pur bonheur. Je ne saurais trop recommander l'excellent ouvrage "Restaurez votre Coccinelle" par Jim Tyler chez E.T.A.I. , notamment pour cette phase. Mais aussi la découpe des joint d'aile, la pose des joints de portières neufs, la recherche pendant des heures ( sans succes ) de la petite vis de capot avant, celle qui à un petit épaulement pour faire pivot...), la recherche des vis diverses manquantes dans la caisse de vis qui m'a été livrée avec la caisse démontée... Mais le remontage donne ça :


Encore du gros boulot sur la jupe démontable arrière qui est en très mauvais état. Mais le poste à souder ne me servira à rien cette fois c'est de la fibre et de la résine qu'il me faut utiliser. Encore un autre monde...

Remontage de la deuxième portière et pour ce qui concerne la partie carrosserie, il ne me reste plus qu'à reprendre la jupe arrière. Une nouvelle discipline à venir puisque la jupe arrière démontage est à la fois en composites et en mauvais état. Il me faut donc reprendre certaines parties :

Après quelques conseils d'un collègue, je me porte acquéreur d'une petit m² de mat300 et d'un kilo de résine polyester. Un bout de papier sulfurisé et beaucoup de patience devrait me permettre de m'initier à l'art du composite : une nouvelle découverte.
(22/10) Arrivée des jantes, montage des marche pied...



(31/01) : Arrivée des stickers... pour la déco finale carrosserie



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